Читать книгу L'Académie nationale des sciences, belles-lettres et arts de Lyon: 1700-1900. Le deuxième Centenaire de L'Académie онлайн
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Cette conformité de vue devait suffire déjà, pour attirer à la nouvelle Académie toutes les sympathies de l’illustre poète, alors même que la Compagnie ne se serait pas placée, en quelque sorte, dès ses débuts, sous son haut patronage.
Car dans cette même lettre, Brossette lui écrivait encore:
«J’ai fait part à notre petite Académie de la dernière lettre que vous m’avez écrite, dans laquelle vous avez la bonté de vous informer comment vont nos assemblées.
«Toute la Compagnie a été extrêmement touchée de l’honneur que vous lui faites par une attention si obligeante: elle m’a recommandé tout précisément de vous bien témoigner sa reconnaissance, mais comment pourrais-je vous en bien marquer toute l’étendue? Je ne saurais faire mieux qu’en comparant les sentiments de tous ces messieurs à ceux que vous savez que j’ai sur votre compte.
«Je puis vous assurer, monsieur, qu’il n’est aucun endroit au monde, où vous soyez plus estimé, et si je l’ose dire, plus aimé, que le lieu de nos assemblées. L’endroit où nous les tenons est le cabinet de l’un de nos académiciens; nous y sommes au milieu de cinq à six mille volumes, qui composent une bibliothèque aussi choisie qu’elle est nombreuse. Voilà un secours bien prompt et bien agréable pour des conférences savantes.»