Читать книгу L'Académie nationale des sciences, belles-lettres et arts de Lyon: 1700-1900. Le deuxième Centenaire de L'Académie онлайн
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Le premier de ces recueils nous est connu déjà. Et nous savons comment Brossette instruit assez régulièrement Boileau de tout ce qui se passe au sein de l’Académie. Dans le domaine scientifique, il lui fait part ainsi des découvertes de de Puget; dans celui des lettres, il lui offre les ouvrages publiés récemment par ses membres, tels que les poèmes latins de l’un des deux pères jésuites faisant partie de la Compagnie.
Ce ne sont là, sans doute, que des essais, ou des œuvres de gracieuse fantaisie, que le grand poète loue et encourage. Mais plus tard, par la correspondance du président Dugas, on embrasse mieux, dans leur ensemble, les travaux de la Compagnie. On voit alors que l’Académie ne se désintéressait d’aucune des questions pouvant appeler l’attention des esprits éclairés. Les plus hauts sujets de la métaphysique font, dès l’origine, l’objet de ses études. C’est ainsi que Brossette nous apprend que ses deux premières séances sont consacrées à l’examen de la démonstration de l’existence de Dieu, faite par Descartes. Mais les sciences physiques et mathématiques l’occupent aussi à maintes reprises. Puis, à la suite de l’histoire générale et des institutions anciennes, elle s’attache, avec une attention soutenue, à l’histoire de Lyon, et particulièrement à l’étude des inscriptions antiques retrouvées, chaque jour dans notre sol, et qui devaient former, un jour, les éléments des premières pages des annales de notre ville. De même, lorsqu’une découverte lui est signalée, soit en mécanique, soit dans l’industrie, elle s’empresse, chaque fois, de charger une Commission d’en examiner l’importance et la portée .