Читать книгу L'Académie nationale des sciences, belles-lettres et arts de Lyon: 1700-1900. Le deuxième Centenaire de L'Académie онлайн

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«Vous ne serez pas surpris de ce que je prie Dieu en italien, puisque vous-même vous le priez bien en espagnol... J’ai donc cru pouvoir suivre votre exemple et j’ai disposé toutes mes occupations de ces vacances de manière que je puisse faire deux choses à la fois.

«Ainsi, le matin, je fais ma méditation dans une Imitation italienne; l’après-dîner, je fais ma lecture spirituelle dans l’espagnol de Grenade; Elien m’apprend du grec et de jolis traits d’histoire; les lettres de Sénèque me font lire du latin et de la morale; mon psautier hébreu est également pour l’Écriture et l’hébreu; j’apprends du français et je ne sais combien de belles choses dans les journaux des savants, etc. Voilà un petit et cætera où il y a de la vanité ; j’ai fait comme ces seigneurs qui, après avoir mis tous leurs titres: seigneur d’ici, seigneur de là, mettent encore: et d’autres places...»

On comprend, dans une certaine mesure, que l’on pût autrefois, au cours des études classiques, se pénétrer plus qu’aujourd’hui de la connaissance des langues, l’enseignement scientifique laissant alors une plus large place à celui des lettres.

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