Читать книгу Bataille d'âmes онлайн

105 страница из 113

Et la mère dit:

--Pendant toute la nuit, moi, j'aime tant ça, les histoires!... je tricoterai pour ne pas faire de bruit.

On se mit à table pour le souper. Longpré paraissait un peu songeur. Il aimait à causer, pourtant... Il racontait d'ordinaire à la famille ses travaux de la journée, ses espérances et ses appréhensions. Rien ne le trouvait indifférent et il était très ouvert.

Louis Dupont entra. Dupont, son voisin, qui partait pour les États-Unis.

--Je viens passer mon dernier soir avec vous, dit-il, si ça ne vous dérange point.

--Nous en somme enchantés, mon cher Louis, lui répondit Longpré. Viens manger la soupe.

--Merci, j'ai soupé avec nièce, la veuve Duchesne, je viens de la quitter.

Madame Longpré eut un léger mouvement de dépit à cause de la lecture qui allait être remise au lendemain. Il fallait bien tenir compagnie à ce voisin que l'on ne verrait plus jamais peut-être. Il avait été un bon voisin. On s'était toujours bien accordé. Celui qui le remplacerait serait peut-être désobligeant, peu sociable. On ne savait pas.

Правообладателям