Читать книгу Les vengeances - Poème canadien онлайн

52 страница из 65

--«Mère Simpière, allons! ne vous emportez pas:

A votre âge on ne doit que songer au trépas.»

--«Je ne crains pas la mort, parles-en à ton aise:

«J'aime à faire du mal, et je mourrai mauvaise.»

--«Où donc est Tonkourou, votre aimable mari?»

--«Tonkourou? qui le sait? En quelque trou péri....»

--«Vous ne l'aimez donc plus?--'Je n'aime plus personne,

«Et peu m'importe à qui ma vieillesse se donne!...»

La porte, de nouveau, s'ouvrit en ce moment,

Et Tonkourou parut. Il dit joyeusement:

--«Ah! tu n'as pas, mon frère, oublié cette bourse!...»

--«Dans le malheur, vois-tu, la meilleure ressource

«Est l'argent que l'on trouve en son coffre entassé.»

--«En ruses, te voilà, François, maître passé:

«Le vieux Lozet t'admire; il te trouve exemplaire;

«Puis à Louise aussi tu commences à plaire.»

Et les deux vauriens s'assirent dans un coin,

Comptant, une par une, avec le plus grand soin,

Toutes les pièces d'or du vaillant capitaine.

La vieille regardait la radieuse aubaine,

Et ses grands yeux jaloux dardaient de vifs éclairs;

Правообладателям