Читать книгу Constance de Salm y la modernidad de su discurso feminista. Epístolas y otros escritos (1767-1845) онлайн

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ssss1«Tu le vois, ami, cette flamme / Qui m’enivrait dans mes beaux jours, / N’est pas éteinte dans mon âme; / Elle l’embrasera toujours. / Oui, je le sens, par les efforts de l’âge, / Par le temps, ce noble courage / En moi ne sera pas vaincu; / Je pourrai dire encore à mon heure dernière: / Je vois la fin de ma carrière, / Mais je meurs comme j’ai vécu!» (Salm, 1842, Tomo II: 291-292).

ssss1«La princesse Constance de Salm Dyck est morte à Paris dans la nuit du 13 avril, et sa mort a été si rapide, que l’on a peine à y croire. (…) Sa mort a été calme et pure comme sa vie; elle n’a presque rien souffert. C’est dans la nuit du mardi au mercredi, le 8 avril, que la fièvre l’a prise et qu’une fluxion de poitrine s’est déclarée. Le samedi matin, elle était en proie au délire (…). Le soir de ce même jour, debout au pied de son lit de mort, je demandais à Dieu de la sauver (…). Trois heures après cet adieu, la princesse de Salm expirait dans les bras de son petit-fils et d’un jeune secrétaire (…). Messieurs de Humbold, de Jussieu, de Pongerville (…) et un grand nombre de députés, d’artistes et d’hommes de lettres (…) ont suivi mardi 15 avril par une pluie battante le cercueil de la princesse de Salm, cercueil royal, convoi digne d’une reine, mais dont la magnificence, nulle pour les amis qui pleuraient, n’était admirée que par le peuple sortant en foule sur le seuil des portes. L’église Saint-Vincent de Paule [sic] avait déployé toutes ses pompes de deuil. (…) Le cercueil de la princesse de Salm a été conduit au Père-Lachaise. Plus de vingt voitures de deuil aux armes du prince se sont remplies d’hommes et de femmes (…)» (Waldor, 1845).

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