Читать книгу L'Académie nationale des sciences, belles-lettres et arts de Lyon. Compte rendu, discours, mémoires divers онлайн
70 страница из 121
Dans ces conditions, l’homme prend quelque chose à l’air et livre quelque chose à l’air. S’il y a gain, la perte l’emporte sur le gain. Mais tandis que les causes de déperdition paraissent être constantes et invariables pendant cette expérience dont la durée n’excède généralement pas six heures, on reconnaît que la variation du poids du corps est loin d’être uniforme. Très faible dans l’heure qui suit le repas, elle augmente régulièrement pour atteindre son maximum pendant la quatrième heure, elle diminue ensuite graduellement. Chez l’homme que j’ai étudié à ce point de vue pendant près de cinq ans, la perte par kilogramme corporel et par heure a été en moyenne:
Cette inégalité dans la déperdition aux différentes heures, alors que le besoin d’énergie et la nécessité de la destruction semblent invariables, est faite pour causer quelque étonnement. J’en ai recherché et indiqué, je crois, les raisons. Mais ce qui m’a causé une véritable stupéfaction, ç’a été de constater non pas seulement des pertes de poids qui devenaient de plus en plus faibles, mais l’arrêt de la déperdition, mais l’augmentation.