Читать книгу Histoire de Pascal Paoli. La dernière guerre de l'indépendance (1755-1807) онлайн

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» due. Désormais, la résistance n’aurait plus de motifs. Ainsi,

» l’obstination serait à la fois une folie et un crime. J’accor-

» derai des passeports pour vous et pour vos familles, afin

» que vous rentriez tranquillement dans vos demeures respec-

» tives et que les postes militaires disséminés sur divers

» points puissent, au besoin, vous protéger et vous prêter

» assistance.»

Il faisait remarquer, en outre, que l’occupation de Corte avait terminé la campagne et qu’il suffisait de deux régiments bien dirigés pour comprimer la révolte et assurer la soumission entière du pays. Dans un rapport adressé au ministère, il insista beaucoup pour que l’on fixât sur le point central le siège des autorités supérieures . Il faisait remarquer en même temps, que ce n’était pas sans de puissantes raisons que le général Paoli y avait concentré tous les pouvoirs, convoqué les assemblées, établi l’imprimerie, fondé l’Université, en un mot réuni tous les éléments d’une puissante organisation. Il pensait que si la république de Gènes fût parvenue à y asseoir solidement l’autorité d’un gouverneur-général, sa domination eût été moins précaire. La faiblesse de ce gouvernement venait en grande partie de ce qu’il n’avait jamais pu se maintenir, d’une manière ferme et durable, dans l’intérieur du pays.

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