Читать книгу Histoire de Pascal Paoli. La dernière guerre de l'indépendance (1755-1807) онлайн
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«Ah! te voilà, dit le comte, d’un ton sévère. N’est-il pas
» temps que je venge ma blessure? Pour le coup tu ne m’é-
» chappera pas. Vite qu’on le passe par les armes. — Quand
» il vous plaira, général, répondit sans s’émouvoir le brave
» Carlotti: ce n’est pas moi qu’il faut épargner, c’est le vil-
» lage; cependant un mot.... — Parle. — Je combattais pour
» mon pays, vous, au contraire.... — Quoi! tu oses encore
» m’insulter?..... Qu’on le saisisse» ajouta le général, en s’adressant à un poste de soldats..... Puis changeant subitement de ton et de langage, plus ému de tant de générosité, que Carlotti n’était effrayé de l’approche de la mort, il lui tendit affectueusement la main. «Rassure-toi, mon ami,
» la guerre était juste, vous la faisiez loyalement; mainte-
» nant la position a changé. Nous n’aurons plus à combat-
» tre les uns contre les autres, mais à marcher sous une
» bannière commune. Il n’y a plus ni Paolistes, ni rebelles
» nous sommes tous les sujets du roi de France. Je connais