Читать книгу Histoire de Pascal Paoli. La dernière guerre de l'indépendance (1755-1807) онлайн

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On sait que, dans les premiers temps de la conquête, un compression violente fut le système adopté par l’administration française. Le sourd mécontentement des patriotes était puni comme une sédition ouverte, et la possession d’une arme de guerre entraînait la mort. Aux termes de l’ordonnance du 13 août 1769, tout individu qui, sans une permission de M. de Vaux, était saisi avec des armes à feu encourait cette peine. Ces sortes de délits étaient jugés par des cours prévôtales cent fois plus redoutables, que ne l’avaient été les anciennes juntes de guerre. A défaut d’autres instruments de supplice, on pendait au premier arbre venu, tant on était pressé de punir! «Je ne connais que ce moyen, mandait Sionville au ministre de la guerre, pour subjuger l’indomptable âpreté de ces montagnards. Que ne peut-on arracher également le salpêtre qu’ils ont dans la tête?» Regretter Paoli, la liberté, les institutions qu’il avait établies, c’était conspirer contre la France. La découverte de quelques charges de poudre motiva, dans plus d’une commune, l’arrestation de familles entières et servit de prétexte aux vexations les plus cruelles.

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