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Dans les bois l'indien alla cacher sa proie.

Sous un air triste et morne il déguisa sa joie.

Il revint bien souvent dans la maison en deuil,

Et les gens abusés lui faisaient bon accueil,

Lui vouaient dans leurs coeurs de la reconnaissance.

Il n'était pas souillé du sang de l'innocence:

Il rêvait, le barbare, une autre iniquité:

Il voulait prendre un homme à la société,

Pervertir son esprit et le rendre sauvage.

Vint le temps de la chasse. Alors, selon l'usage,

Pour des pays lointains partirent les hurons.

Les grands monts de l'Ouest voient dans leurs environs

De nomades tribus qui cheminent sans cesse.

Tonkourou s'éloignant toujours avec vitesse

Atteignit ces tribus et leur livra l'enfant.

Avant de l'accepter, le chef dur et puissant

Le fît lier debout au tronc d'un jeune chêne;

Armé d'un os aigu comme l'est une alêne

Il le vint tatouer, le marquant désormais

D'affreux signes que rien n'effacera jamais.


CHANT QUATRIÈME

TOMBE ET BERCEAU

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L'hiver a bien des fois dans nos plaines fécondes

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