Читать книгу Au pays des féeries. Quarante contes empruntés au domaine du merveilleux онлайн

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Le duc et son écuyer entrèrent dans la ville et s’en furent tout droit au palais, où, justement, le Calife donnait, ce jour-là, une grande fête aux émirs.

En examinant la somptueuse résidence, Huon vit à une fenêtre une jeune fille ravissante. Celle-ci, en apercevant le jeune homme, tendit vers lui d’un air suppliant ses deux mains enchaînées l’une à l’autre, et lui fit un signe.

Huon se promit de délivrer la belle captive, dès qu’il aurait accompli les ordres de l’Empereur Charles.

Le voilà donc descendant de cheval. Le glaive au poing, il pénètre dans le palais. Les Mores et les gardes du corps le laissent passer.

Sans regarder à droite ni à gauche, il pousse bravement à la salle du festin. Le Calife, avec ses émirs, est accroupi sur des coussins de pourpre devant la table.

Huon le reconnaît du premier coup d’œil à la queue de cheval qui surmonte fièrement son blanc turban enrichi de pierres précieuses. Sans hésiter, il s’avance, et, avisant le Sarrasin, à la physionomie féroce s’il en fut, qui siégeait à la gauche du Calife, cric, crac! il lui tranche la tête.

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