Читать книгу Traité complet des haras, et moyens d'améliorer et de multiplier les chevaux en France. Suivi de plusieurs mémoires couronnés par la société centrale et royale d'agriculture онлайн

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Après la fécondation, la poulinière n’a également besoin que d’être ramenée à l’écurie pour s’y reposer quelques heures. Le calme des mouvemens organiques doit succéder à l’effervescence de ses désirs. Il faut bien se garder de la faire trotter, comme je ne l’ai vu prescrire que trop souvent, immédiatement après la copulation, pour la faire retenir plus sûrement; de lui frotter le dos et les reins avec un bâton; de lui verser un seau sur la croupe; de la piquer de l’éperon et de lui mettre un paquet d’orties sous la queue. Les premières pratiques ne sont que ridicules, la dernière est aussi absurde que cruelle. Il ne faut point aussi la bouchonner pour éviter l’action sympathique de la peau sur l’utérus.

C’est en calquant ses procédés sur ceux de la nature que l’homme peut obtenir des résultats satisfaisans. Considérons les femelles dont la domesticité est moins rigoureuse que celle du cheval. Dès que la truie, la brebis, la vache, ont été saillies, elles se reposent tranquillement dans un coin de leur étable, ou elles se mettent à paître sans inquiétude, si elles sont dans leur pâturage. Tout ce qui peut interrompre cet état de calme et de repos si nécessaires à la conception ne peut être que nuisible.

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