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Léonard était possédé par une intelligence trop curieuse, trop avide, pour s’attacher à une seule branche de l’art. Il rechercha dans le dessin toutes les difficultés, toutes les ressources d’expression. Sans négliger les conseils de Verrechio pour la peinture, il commença de modeler en terre quelques têtes de femmes, plusieurs têtes d’enfants, qu’après de courts tâtonnements, on aurait pu attribuer à la main d’un maître. Il s’attaqua aussi à l’art de l’architecte et de l’ingénieur, dessinant les plans d’un grand nombre d’édifices, de moulins, de fouleries et de machines, que faisait mouvoir un cours d’eau. Il osa, malgré sa grande jeunesse, présenter un projet d’utilisation des eaux de l’Arno, qu’il aurait voulu canaliser de Pise à Florence .

Le destin demandait qu’il fût peintre surtout. Il dessinait beaucoup d’après nature; pour cela, il modelait en terre des figures, qu’il drapait ensuite avec des chiffons mouillés et enduits de terre; sur certaines toiles de linon ou de batiste, il dessinait à la pointe de sa brosse, avec un peu de blanc et de noir, des études admirables. Sur du papier aussi, il dessina des paysages et des figures d’une perfection très pure.

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