Читать книгу Histoire de Pascal Paoli. La dernière guerre de l'indépendance (1755-1807) онлайн

31 страница из 106

La constitution du pouvoir municipal n’avait subi que de légères modifications. C’était toujours un Podestà et deux Pères de commune qui géraient les intérêts de la localité, sous le contrôle de l’assemblée générale des pères de famille. La perception de l’impôt, la connaissance et le jugement des demandes personnelles, dont le taux n’excédait pas cinquante francs, entraient aussi dans le cercle de leurs attributions. Il est à remarquer que ces tribunaux n’avaient rien de commun avec les juridictions seigneuriales existant en France avant la Constituante. Au-dessus des Podestà et des Pères de commune, était un Podestà major élu dans chaque piève, et ses fonctions consistaient à contrôler les actes de leur administration et à en rendre compte à l’inspecteur de la province: celui-ci ne pouvait être choisi que dans l’ordre de la noblesse. Autorité intermédiaire, cet inspecteur de province correspondait, d’un côté avec le commandant de l’île et l’intendant, de l’autre, avec la commission des États pour tout ce qui touchait aux intérêts de la province.

Правообладателям