Читать книгу Histoire de Pascal Paoli. La dernière guerre de l'indépendance (1755-1807) онлайн

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Ce fut par ces considérations, tantôt plaisantes et tantôt sérieuses que les députés de la Corse réduisirent à leur véritable valeur toutes celles qu’avaient subtilement développées dans leur mémoire les publicistes liguriens, «Je ne serais plus étonné, s’écria avec chaleur l’un des députés de Paris, un instant avant la séance, que le roi actuel d’Angleterre ne vînt, à l’exemple d’Edouard IV, demander son royaume de France par la voie de son ambassadeur.» La parité était parfaite. — Comme la députation de Varsovie, et avec autant de raison qu’elle, la députation Corse ne pouvait-elle pas dire devant l’assemblée nationale ce que le sénateur Wibicki disait à l’Empereur à Vilna: «Que les Po-

» lonais n’avaient été soumis ni par la paix, ni par la

» guerre, mais par la trahison; qu’ils étaient donc libres

» de droit devant Dieu et devant les hommes.» Ainsi le

mémoire de Gênes se trouvait combattu à l’avance dans ce qu’il pouvait présenter de plus spécieux. L’ordre du jour, on le verra tout-à-l’heure, n’était pas douteux.

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