Читать книгу Notice historique sur la commune de Gemozac. D'après les mémoires du curé de Pouzaux et d'autres manuscrits онлайн
18 страница из 27
Plus tard, que n’ont-elles pas essayé d’ajouter? Je renonce à le décrire; on pourra consulter, même pour la campagne, les gravures de mode du temps actuel; elles pénètrent dans le dernier village et y sont de plus ou moins près suivies. Le velours s’y porte ailleurs qu’au collier; la soie, la mousseline, l’organdy, le mérinos, l’alépine, l’orléance, la blonde, la dentelle... que sais-je, moi? La broderie, qu’elles apprennent dès l’école primaire, tout en continuant de l’appeler brodure, tout cela est aussi familier à nos artisanes (grisettes, en ville), qu’à nos grandes dames, et tout aussi bien porté par les unes que par les autres. Il n’y a plus que la coiffure qui les distingue; tête féminine maintient ses droits: les dames portent le chapeau; les artisanes, le foulard, le petit bonnet, ou bien le grand. C’est celui-ci qui, sérieusement, est une belle parure, à laquelle les Saintongeaises auraient bien tort de renoncer. C’est cher, et peu commode, peut-être; mais quelle fleur, d’apparence grandiose et légère, ou plutôt quelles grandes ailes de papillon blanc sur une fleur! Cet éventail aérien de dentelles, cette seconde taille répétant et idéalisant la première, et, entre les deux, un luxueux chignon de cheveux noirs, qui se montre, en paraissant vouloir se cacher; jamais la beauté et la coquetterie n’inventeront rien de plus favorable à leur entente.